Jean Giguère
Auteur :
WikiResidence
Source :
24 sept. 2025
Montréal ira de l'avant avec le projet tant attendu du Parc Naturel de la Falaise, grâce à l'obtention de fonds nécessaires.
Au-delà du simple fait divers, il est une étape significative pour l'aménagement urbain, la préservation environnementale et le développement social et économique de la métropole.
La nouvelle superficie visée est de plus de 60 hectares, avec certaines sources et documents plus récents évoquant une superficie pouvant atteindre jusqu'à 80 hectares.
Plongeons dans les détails de ce projet qui promet de redessiner une partie essentielle du paysage montréalais.
Un Écrin de Verdure au Cœur de la Ville
Le parc de la Falaise, situé dans l'arrondissement de Saint-Laurent, représente une opportunité unique de valoriser un écosystème précieux.
La "falaise Saint-Jacques" est une escarpe naturelle qui longe l'autoroute Décarie, souvent perçue comme une barrière, mais qui recèle en réalité une biodiversité étonnante.
Ce projet vise à transformer cette bande de terre sous-exploitée en un véritable corridor écologique et un espace de loisirs accessible, offrant une bouffée d'air frais aux résidents de la ville.
Évolution Budgétaire du Parc de la Falaise Saint-Jacques
2017 : Lancement initial avec un financement fédéral clé
Budget initial (connu publiquement à l'époque) : Environ 50 millions de dollars.
Financement fédéral : 25 millions de dollars via le Fonds d'infrastructure Chantiers Canada – volet Fonds des petites collectivités).
Ce financement était destiné à la première phase du projet.
Objectif à l'époque : Transformer les anciens chantiers ferroviaires Turcot et la falaise en un parc de 60 hectares.
2019-2020 : Augmentation significative et nouveaux partenaires
Les coûts du projet ont été réévalués à la hausse en raison de la complexité du site (dépollution, stabilisation des sols, accès), de l'inflation et de l'ambition grandissante.
Nouvelle estimation budgétaire : Le budget total a grimpé à environ 100 millions de dollars.
Financement provincial : Le gouvernement du Québec a annoncé une contribution majeure d'environ 50 millions de dollars (via le programme d’aide financière pour l’élaboration de plans régionaux et la réalisation de projets concrets en matière d’aires protégées).
Financement de la Ville de Montréal : La Ville s'est engagée à contribuer pour le reste du montant (environ 25 millions de dollars ou plus selon les ajustements).
Augmentation de la superficie : Le projet a également évolué pour intégrer davantage de terrains, portant potentiellement la superficie à plus de 60 hectares, voire jusqu'à 80 hectares avec l'intégration de divers secteurs (selon les sources les plus récentes).
2023-2024 et perspectives : Ajustements continus
Pour les projets de cette envergure, les budgets sont souvent dynamiques et sujets à des ajustements en fonction des études de sol supplémentaires, des défis de construction imprévus, des coûts des matériaux, et des modifications de portée.
Il est probable que le budget puisse encore connaître de légères variations, mais le financement majeur (fédéral, provincial, municipal) semble être sécurisé pour une grande partie du projet.
Les prochaines phases incluent les études détaillées, la dépollution, les travaux d'ingénierie et l'aménagement progressif des différentes sections du parc.
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Le projet a évolué d'un budget initial d'environ 50 millions de dollars, principalement avec un financement fédéral, vers un projet beaucoup plus ambitieux de plus de 100 millions de dollars, avec un partenariat solide entre les trois paliers de gouvernement (fédéral, provincial et municipal). La superficie du parc a également été augmentée.
Impacts Socio-Économiques
Le parc de la Falaise aura des répercussions significatives sur la vie montréalaise :
Qualité de vie et bien-être : L'accès à des espaces verts de qualité est directement lié à une meilleure santé physique et mentale des citoyens.
Le parc offrira des opportunités de détente, de marche, d'observation de la nature, réduisant le stress urbain.
Achalandage et attractivité :
Achalandage local : Les résidents de Saint-Laurent et des arrondissements voisins deviendront les premiers utilisateurs, bénéficiant d'un nouvel espace récréatif majeur à proximité.
Achalandage régional : La renommée de ces parcs naturels attire également des visiteurs de toute la CMM, cherchant des expériences de nature en ville.
L'estimation de l'achalandage pourra être affinée une fois les aménagements finaux connus, mais des projets similaires à Montréal (comme le Parc-nature du Bois-de-Liesse) accueillent des centaines de milliers de visiteurs par an.
Tourisme vert : À plus long terme, le parc pourrait s'intégrer à l'offre touristique verte de Montréal, attirant des visiteurs soucieux de l'environnement.
Valorisation immobilière : L'aménagement d'un grand parc naturel à proximité a un impact positif et durable sur la valeur des propriétés avoisinantes.
Les acheteurs et locataires sont prêts à payer plus cher pour un accès direct à de tels espaces, ce qui contribue à la valorisation du patrimoine immobilier de l'arrondissement.
Développement économique local : La fréquentation accrue du parc peut stimuler les commerces de proximité (cafés, restaurants, boutiques de matériel sportif) dans les zones adjacentes.
La phase de construction elle-même générera des emplois.
Éducation et sensibilisation : Le parc deviendra un laboratoire à ciel ouvert pour l'éducation environnementale, sensibilisant les jeunes et moins jeunes à l'importance de la biodiversité urbaine.
Lutte contre les îlots de chaleur : Les arbres et la végétation contribueront à abaisser les températures en période estivale, un enjeu majeur pour la résilience climatique urbaine.
Défis et Perspectives : Un Projet Complexe mais Prometteur
La création d'un parc de cette envergure n'est pas sans défis.
La falaise Saint-Jacques présente des complexités topographiques et écologiques.
La coexistence avec l'autoroute Décarie nécessitera des solutions innovantes pour l'insonorisation et la qualité de l'air.
La gestion de la biodiversité, notamment la protection des espèces rares et la lutte contre les espèces exotiques envahissantes, sera primordiale.
Cependant, la vision d'un Montréal plus vert, plus résilient et offrant un meilleur accès à la nature pour tous ses citoyens est une perspective réjouissante.
Le Parc Naturel de la Falaise s'inscrit pleinement dans les objectifs de développement durable de la ville et renforce son statut de métropole soucieuse de son environnement.
Nous continuerons de suivre l'évolution de ce projet.
Le Parc Naturel de la Falaise est plus qu'un simple parc; c'est un engagement envers l'avenir de Montréal, un témoignage de la capacité de la ville à intégrer la nature au cœur de son développement urbain.
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