Jean Giguère
Auteur :
WikiResidence
Source :
26 nov. 2025
Le projet de réhabilitation et de sécurisation des berges de Montréal est une initiative majeure, symbolisant la transformation d'une vulnérabilité écologique en un actif urbain de premier plan.
Avec un engagement budgétaire total de plus de 85,8 millions de dollars (51,5 M$ de la Ville et 34,3 M$ du gouvernement fédéral), ce financement est crucial pour protéger 10 km de rives contre l'érosion.
Ce projet vise à offrir des "grandes marches sans soucis au bord de l'eau" dans des secteurs clés tels que les parcs-nature du Cap-Saint-Jacques, du Bois-de-l'Île-Bizard, de l'Île-de-la-Visitation, de la Promenade-Bellerive, du Parc René-Lévesque et l'ancien Port de plaisance de Lachine.
La fréquentation accrue des parcs riverains (jusqu'à +150%) valide cet investissement, confirmant son rôle essentiel dans l'amélioration de la santé publique, de la cohésion sociale et, par extension, de la valeur immobilière des quartiers riverains.
Le projet de réhabilitation de berges de 10 km vise directement six secteurs stratégiques de l'île de Montréal, garantissant que les citoyens puissent y faire des grandes marches sans soucis au bord de l'eau pour les décennies à venir :
Parc-nature du Cap-Saint-Jacques (Grand parc de l'Ouest)
Parc-nature du Bois-de-l'Île-Bizard (Grand parc de l'Ouest)
Parc-nature de l'Île-de-la-Visitation (Rivière des Prairies)
Parc de la Promenade-Bellerive (Fleuve Saint-Laurent, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve)
Parc René-Lévesque (Lachine)
Ancien Port de plaisance de Lachine (Lachine)
Les parcs bénéficiant déjà de facilités et d'aménagements riverains
Plusieurs grands parcs et secteurs riverains de Montréal jouissent déjà, ou sont au cœur d'aménagements favorisant les grandes marches et la sécurité en bordure de l'eau.
Parmi ceux-ci, et les zones ciblées par les investissements récents pour la réhabilitation des berges, on trouve :
Parc-nature du Cap-Saint-Jacques : Le plus grand parc de l'Ouest, avec de nombreux sentiers riverains le long du lac des Deux Montagnes et de la rivière des Prairies (secteur visé par les fonds de réhabilitation).
Parc de la Promenade-Bellerive : Parc linéaire dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, offrant une longue marche au bord du fleuve Saint-Laurent avec des aires de pique-nique et des services (secteur visé par les fonds de réhabilitation).
Parc-nature du Bois-de-l'Île-Bizard : Avec accès aux berges (secteur visé par les fonds de réhabilitation).
Parc-nature de l'Île-de-la-Visitation : Sentiers le long de la rivière des Prairies (secteur visé par les fonds de réhabilitation).
Parc René-Lévesque (Lachine) : Offrant une grande jetée et des vues magnifiques sur le lac Saint-Louis (secteur visé par les fonds de réhabilitation).
Ancien port de plaisance de Lachine : Secteur intégré aux aménagements riverains le long du canal de Lachine (secteur visé par les fonds de réhabilitation).
Canal de Lachine : Le parc du canal de Lachine offre une promenade continue et historique le long de ses berges.
Ces lieux, déjà prisés pour leurs sentiers et leurs vues, sont désormais au cœur d'un effort concerté pour leur conférer une résilience écologique et une sécurité accrues.
L'accès à la nature et aux plans d'eau est devenu un critère essentiel dans la recherche immobilière et la qualité de vie urbaine.
À Montréal, la réhabilitation et la protection de ses berges, le long du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies, sont passées d'une nécessité environnementale à un impératif de développement urbain.
L'objectif d'offrir des « grandes marches sans soucis au bord de l'eau » se concrétise à travers des projets ambitieux, sécurisant des kilomètres de rives contre l'érosion tout en enrichissant l'expérience citoyenne.
Statistiques de fréquentation : La demande explose
La pandémie de COVID-19 a agi comme un catalyseur, révélant l'immense valeur des espaces verts et des parcs-nature.
Les parcs riverains et naturels de Montréal ont vu leur fréquentation monter en flèche, avec des hausses signalées allant jusqu'à 150 % dans certains parcs-nature.
Cette donnée est fondamentale : elle démontre que les aménagements en cours répondent à un besoin massif de la population pour le plaisir et le bien-être.
Plus la qualité et la sécurité des sentiers de berges augmentent, plus l'achalandage grimpe, valorisant l'environnement immédiat.
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Impacts Économiques et Budgets Alloués
L'investissement dans les berges est un investissement dans l'économie locale.
Le tourisme et les loisirs générés par les parcs canadiens ont des retombées considérables, et l'amélioration des berges montréalaises s'inscrit dans cette logique.
L'investissement dans la protection des berges est un investissement stratégique dans la résilience climatique et l'économie locale.
Le projet de réhabilitation écologique vise à protéger environ 10 km de berges menacées par l'érosion accélérée due aux conditions météorologiques extrêmes.
Le budget total alloué dépasse les 85,8 millions de dollars :
Source de financement | Montant alloué |
Ville de Montréal | 51,5 millions de dollars |
Gouvernement du Canada (via le Fonds d'atténuation et d'adaptation en matière de catastrophes - FAAC) | 34,3 millions de dollars |
Total des investissements | ~85,8 millions de dollars |
Ces fonds sont utilisés pour des techniques de génie biologique (plantation d'arbres et de végétaux) pour stabiliser les rives et mieux gérer les impacts des inondations.
En plus de créer des emplois verts immédiats, la stabilisation des berges protège les infrastructures existantes et augmente l'attractivité résidentielle, se traduisant par une appréciation de la valeur immobilière dans les zones adjacentes.
En somme, l'investissement dans les berges est une pierre angulaire de la stratégie de développement durable de Montréal.
Il transforme des zones vulnérables en destinations prisées, améliorant la qualité de vie des résidents tout en assurant la protection écologique du territoire.